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Descriptif de la Randonnée
Habitats oubliés de la Nesque et rocher du Cire depuis St-Hubert
Itinéraire
Habitats oubliés de la Nesque et rocher du Cire depuis St-Hubert, est une randonnée de 13,3 km et 520 m de dénivelé. Un magnifique itinéraire chargé d’histoire à travers les différentes fermes, hameaux et restanques rencontrés. Une randonnée pleine de surprises qui nous amène sur des pistes carrossables, sentes et drailles, univers forestier et minéral. Ici le mont Ventoux, les gorges de la Nesque et les paysages à pertes de vue sont omniprésents. Les plus de la randonnée : Le hameau troglodyte de Bouquet, Le hameau des Tarlans, Les vues sur les gorges de la Nesque, le mont Ventoux et les monts de Vaucluse. Passage par le Rocher du Cire, site le plus spectaculaire des gorges de la Nesque. Celui-ci surplombe le lit de la Nesque de plus de 250 m, avec une falaise verticale de 200 m. Itinéraire par moment bien sauvage.
IItinéraire routier
Itinéraire routier
D’Aix-en-Provence, prendre A51 jusqu’à sortie 14. Au rond-point, prendre 2ème sortie sur D 556. Rouler 4.5 km. Au rond-point suivant, prendre 3ème sortie sur D 561. Rouler 13 km jusqu’à Saint-Christophe. Tourner à droite sur le pont de Cadenet. Prendre D 943, passer Cadenet, Lourmarin, combe de Lourmarin. Au col du Pointu, descendre en face sur D943. Au rond-point, prendre direction Apt sur D 900. Rouler 1.3 km jusqu’au Rond-Point suivant. Puis prendre à gauche D 943 direction Saint-Saturnin-les-Apt. A Saint-Saturnin-les-Apt, traverser le village et prendre D 230 direction Sault, jusqu’à Saint-Jean-de-Sault. En arrivant sur D 943, tourner à gauche direction Saint-Hubert. Rouler 7.5 km jusqu’à Saint Hubert.
De Saint-Hubert au chemin des Barberies
De Saint-Hubert au chemin des Barberies
Il est possible de se garer devant le gite d’étape de Saint-Hubert. Mais nous avons choisi un espace parking situé 350 m au Nord en bord de la D5. De là partir plein Nord sur une piste balisée GR9. Marcher 80 m, puis quitter la piste pour un sentier (toujours balisé GR9) qui part à droite. Il passe en balcon au pied du coulet de Grié. Traverse une végétation mixte où les feuillus ne se sont pas encore parés de leurs feuilles de Printemps. Tendis que quelques grands cèdres isolés dominent le couvert végétal essentiellement constitué de jeunes buis. Après 900, le sentier débouche sur un large chemin. A gauche une piste repart vers le point de départ. Ce sera votre itinéraire de retour. Continuer tout droit, plein nord et toujours sur le GR9. Après 500 m vous arrivez devant le panneau qui indique : Chemin des Barberis.
Du panneau : chemin des Barberies au hameau des Barberies
Du panneau : chemin des Barberies au hameau des Barberies
Au niveau du panneau : chemin des Barberis, quitter le GR9 qui par à droite vers le Domaine du Champ de Sicaude. Continuer plein Nord et sur 130 m avant de rencontrer un chemin qui arrive de la droite. Ce sera votre chemin de retour en provenance du Rocher du Cire. Marcher plein Nord sur un large chemin balisé de jaune. Après 450 m, vous arrivez sur un carrefour de pistes et de chemins. Le premier à droite descend aussi du Rocher du Ciré. Le second, rejoint le hameau des Barberis par le haut (chemin barré par une barrière, plus haut). Prendre le troisième à gauche. Il va progresser en balcon, sur 1.3 km et presque à plat, au pied du Coulet de Sueilles. Puis le chemin se resserre un peu, la végétation plus haute ne permet plus une vue lointaine. Mais elle disparait soudainement à l’approche du hameau des Barberies.
Hameau des Barberies
Hameau des Barberies
Le Hameau des Barberies est le premier hameau rencontré, et le seul encore habité sur l’itinéraire. Constitué de plusieurs corps de ferme, dont certains ont été restaurés. On y croise des cochons de race spécifique à la région du Ventoux. Une large mare de boue à gauche en arrivant au hameau, leur est réservée. Un grand poulailler couvert et adossé contre un mur de la ferme, abrite des coqs, des poules et des canards. Leurs chants résonnent dans cet espace calme et isolé de tout. Une meute de chiens Bergers d’Anatolie, est présente sur le site. Ils sont réputés pour courser les randonneurs lorsque le troupeau de mouton est présent. Nous n’en avons rencontré que quelques-uns qui sont venus vers nous sans agressivité.
Entre le hameau des Barberis et le hameau troglodyte de Bouquet
Entre le hameau des Barberis et le hameau troglodyte de Bouquet
En arrivant au hameau des Barberis, un seul panneau indique : Les Barberis 786m, Villes-sur-Auzon 12.2, La Conque Verte 2.5 km. Prendre cette destination. Le chemin qui descend SO, quitte rapidement le hameau, et passe entre le grillage de protection du hameau à droite et un vieux mur de pierre sèche à gauche. Puis, le chemin s’élargit et la végétation de buis et de chênes sans feuilles domine à nouveau. Après 550 m plein Ouest, un chemin descend à gauche. c’est celui qui va rallier Saint-Hubert via la Conque Verte. Continuer tout droit. Progressivement, le large chemin va se rétrécir et la végétation plus proche va se densifier. Après environ 900 m, l’itinéraire va passer entre de gros blocs de pierre. Puis un solide mur de pierre soutient un chemin qui monte à droite vers le hameau troglodyte de Bouquet. Vous êtes dans le vallat des Barberis.
Le hameau troglodyte de Bouquet
Le hameau troglodyte de Bouquet
Ce hameau est assez étendu, mais n’est plus habité à demeure. La plupart des maisons son ruinées. Quelques maisons troglodytes restaurées sont encore en bon état mais à accès privé. On peut y voir un four niché au creux d’une grotte, de construction assez récente. Sur la clef du linteau d’un encadrement de porte, est gravée la date (1731). Elle permet de dater la construction de cette maison. Qui parait être la plus importante du hameau.
Entre le hameau de Bouquet et le hameau des Tarlans
Entre le hameau de Bouquet et le hameau des Tarlans
Sous le hameau, reprendre le chemin, qui après deux lacets, va suivre une courbe de niveau en balcon. Il va épouser de façon parallèle les gorges de la Nesque et la D942 qui relie Villes-sur-Auzon à Monieux. Vous y rencontrerez à plusieurs reprises un vieux balisage jaune. Après 2.4 km, vous arrivez au niveau du hameau des Tarlans. En bord de chemin deux abreuvoirs taillés dans la pierre sont encore présents. Là, quitter le chemin pour trouver une petite sente qui descend discrètement à gauche. La suivre sur 150 m jusqu’à apercevoir les premières ruines du hameau des Tarlans.
Le hameau des Tarlans
Le hameau des Tarlans
Ce hameau qui est complètement ruiné, garde quand même quelques vestiges bien reconnaissables. Ils donnent des informations sur ce qu’il était et sur la manière dont ses habitant y vivaient. Il était adossé contre une barre rocheuse qui le protégeait du vent du Nord. Une réserve d’eau creusé dans la roche récupérait l’eau d’une source (encore fonctionnelle actuellement). Les maisons étaient cloisonnées offrant des lieux de vie à plusieurs familles. Des escaliers de pierre, en colimaçon permettaient d’accéder aux étages supérieurs. Plusieurs éviers taillés dans la pierre sont encore visibles. Les cheminées encastrées dans les murs ainsi que des placards sont encore reconnaissables. Enfin, un gros tas de pierre avait été amoncelé devant le hameau. Certainement à la suite du dépierrage des surfaces à cultiver. Il devait servir également de réserve de matériaux destinés à la construction de maisons.
Du hameau des Tarlans à la ferme de Poitevin
Du hameau des Tarlans à la ferme de Poitevin
Dans le hameau un sentier en partie envahie par la végétation se dirige à l’Est. Après une cinquantaine de mètres il retrouve celui emprunté avant d’y descendre. Marcher encore une cinquantaine de mètres puis descendre à gauche sur un petit passage rocheux. De là il ne vous suffira plus qu’à suivre le sentier sur le terrain ou notre trace GPS. Car la carte ne donne aucune information sur d’éventuels sentiers à suivre jusqu’à la ferme de Poitevin. La ferme de Poitevin est un corps de ferme important en ruine envahie par la végétation. On peut encore y deviner un four de taille imposante, creusé dans le mur d’une pièce. Il peut donner à lui seul, des informations sur le nombre d’habitants qui y vivaient.
Entre la ferme de Poitevin et le belvédère sur les gorges de la Nesque
Entre la ferme de Poitevin et le belvédère sur les gorges de la Nesque
De la ferme de Poitevin partir NE. Toujours aucune information sur la carte, mais un sentier bien visible sur le terrain. Après un petit moment en forêt, il se rapproche des falaises. Avec de superbes vues sur les gorges de la Nesque et sur le Ventoux. Puis après 650 m, le sentier tourne brutalement à droite pour se diriger SE toujours en suivant le profil des gorges. De là il va traverser une zone de buis. Progressivement se transformer en sente. Elle est par moment envahie par le buis qui se développent rapidement lorsque les sentiers ne sont plus très empruntés. Puis l’itinéraire aléatoire sort de cette zone incertaine pour retrouver un large chemin. Peu-après, un sentier partant vers les bords des gorges de la Nesque, nous a interpellé. Nous l’avons emprunté pour nous diriger en aller-retour vers un belvédère sur les gorges de la Nesque.
Du belvédère sur la Nesque au Rocher du Cire
Du belvédère sur la Nesque au Rocher du Cire
En retournant du belvédère, sortir à gauche sur le chemin. Il va rapidement se diriger vers les bords des falaises. Là le sentier, est très visible mais pas très large et le sol de lapiaz demande un peu de concentration. Les balisages jaunes sont relativement rapprochés. Ils confirment que vous êtes bien sur le bon itinéraire. Après 300 m en bord des falaises, vous arrivez au niveau du Coulet du Saret. Là une clôture grillagée protège d’une chute vers les falaises. Une piste part à droite mais contourne le Rocher du Cire. Descendre à droite de la clôture pour trouver un petit sentier caillouteux. Il s’oriente SE, toujours sur un sol instable avant d’arriver sur un pas rocheux au niveau du rocher du Ciré.
Le Rocher du Cire
Le Rocher du Cire
Extrait du site Ventoux-Provence. Le Rocher du Cire tire son nom de Lou Ciré qui signifie Cierge en Provençal. (qui se voit de loin !) Place à la légende : Dans Calendal le grand poème épique à la gloire de la Provence publié en 1867 Frédéric Mistral décrit l’aventure audacieuse suivante : Le jeune héros Calendal pour montrer sa bravoure et sa force à sa bien-aimée, la fée Esterelle, se porte dans la Nesque pour y dénicher les abeilles installées dans l’inaccessible Rocher du Cire et y dérober – à ses risques et périls – le miel et la cire amoncelés ! Calendal et son compagnon découvrent dans la paroi des dizaines d’essaims en activité, qu’ils vont étouffer à la faveur de la nuit pour piller miel et cire ; mais au petit jour, ils sont assaillis par des nuages d’abeilles : ils arrivent cependant à regagner la crête pour “respirer l’air des montagnes et des bruyères”
Du Rocher du Cire au point de départ
Du Rocher du Cire au point de départ
Là, la vue s’ouvre de suite sur la partie la plus profonde des gorges de la Nesque. Continuer en bord de falaise sur un sentier balisé. Il passe en permanence sur un sol de lapiaz à la roche tranchante. Où il est important de rester concentré. Marcher 400 m en suivant le balisage avant d’arriver à la fin de la crête du Rocher du Ciré. Puis descendre SO sur un beau chemin qui rallie après 700 m le chemin des Barberis emprunté à l’aller. Il va rejoindre après 120 m, le GR9. De là, marcher 500 m plein Sud, puis quitter le GR à droite en direction du domaine du Coulet. Passer à gauche du Domaine et marcher 750 m sur une large piste jusqu’au point de départ.
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