Luberon Vaucluse

Le Mourre Nègre par le Vallon de la Font Jean de Martin

Le Mourre Nègre
Le Mourre Nègre

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Photos Panoramiques Sphériques

Descriptif de la Randonnée

Présentation

Le Mourre Nègre par le Vallon de la Font Jean de Martin, est une randonnée de 12.1 km et 1010 m de dénivelé. Elle se déroule majoritairement sur le versant Nord du Grand Luberon Est. Le Mourre Nègre est le point culminant du massif du Luberon et s’élève à 1 125 mètres d’altitude. Ce sommet est arrondi et coiffé d’une antenne hertzienne. Ce qui permet de le voir d’assez loin. Il est à cheval sur les communes d’Auribeau, de Cabrières-d’Aigues et de Castellet-en-Luberon. La rivière de l’Aiguebrun prend sa source au sommet du Mourre Nègre. Et si l’on trouve à son pied, des pins parasols, les crêtes sont occupées principalement par des pins noirs. Alors que sur le versant Nord se sont essentiellement, les buis, les hêtres et les chênes blancs qui dominent. ils occupent la majorité des surfaces boisées.

D’Aix-en-Provence, prendre A51 jusqu’à sortie 14. Au rond-point, prendre 2ème sortie sur D 556. Rouler 4.5 km. Au rond-point suivant, prendre 3ème sortie sur D 561. Rouler 13 km jusqu’à Saint-Christophe. Tourner à droite sur le pont de Cadenet. Prendre D 943, passer Cadenet, Lourmarin, combe de Lourmarin. Au col du Pointu, tourner à droite sur D 232. Rester sur D 232 jusqu’à Saignon. En entrant dans le village, tourner à droite et prendre la direction de Castellet-en-Luberon. En arrivant au village, se garer à gauche, sur les places parkings aménagées en bord de route.

Départ

Du parking au point bas de la randonnée

Au parking, vous êtes sur le GR911. Descendre dans le village, en restant sur le GR ou par une rue parallèle. Ils débouchent tous les deux devant l’Eglise St Croix XI°. De là, continuer plein Est sur le GR. Après 200 m, vous traversez la D48 en coupant une de ses boucles. Puis après 100 m vous la retrouvez pour l’emprunter à nouveau pendant 250 m. Là, prendre le sentier qui descend à droite, vous êtes toujours sur le GR 911. Marchez 500 m sur un sentier en balcon, au milieu d’une végétation de genêt et de chêne blanc. Puis vous arrivez sur le point bas de la randonnée : alt 326m. C’est aussi un gué qu’il faut traverser à sec, pour commencer une longue ascension.

Entre le point bas de la randonnée et la Combe des Peyssons

Du Gué, marcher 50 m jusqu’à un carrefour  de pistes. La piste de droite, entre dans le domaine de St-Epur, à droite d’un champ de lavande. Celle de gauche, s’oriente NE, elle continue sur le GR 911. Prendre celle d’en face qui monte sur un sol caillouteux. Après 100 m, quitter cette piste à gauche pour un chemin de terre.  Il progresse 170 m NE avant de tourner plein Sud. Là, le chemin de terre se transforme en sentier. Il pénètre dans une forêt dense de chêne. Au sol il est en partie couvert par une végétation basse. A plusieurs reprises des sentiers partent à droite. Suivez la trace GPS, vous êtes sur un sentier en balcon et sur la rive gauche de la Combe des Peyssons. Marchez encore 200 m avant d’en atteindre le fond.

Du fond de la Combe des Peyssons au fond du Ravin du Suif

Au fond de la Combe des Peyssons, le sentier s’oriente NE. Il passe sur sa rive droite et après 320 m, reprend une direction plein Sud. Là, à nouveau, bien suivre la trace GPS. Car de nombreux sentiers croisent votre itinéraire à gauche comme à droite. Marchez 270 m avant d’atteindre à nouveau le fond d’une combe. Vous êtes au fond du Ravin du Suif. On peut encore voir dans les combes, les traces des charbonnières. D’où les mulets descendaient autrefois leurs chargements vers la vallée.

Entre le fond du Ravin du Suif et Coulet Redon

Du fond du Ravin du Suif, monter plein Est sur la croupe qui domine le Ravin. Puis marchez 400 m plein sud, en montant 100 m de dénivelé. Là l’inclinaison diminue fortement pendant une centaine de mètres. Mais les sentiers indiqués sur la carte, ne semblent plus exister sur le terrain. Suivre votre trace GPS, qui correspond au nouvel itinéraire. Après une centaine de mètres vous retrouvez les premiers balisages jaunes sur les troncs d’arbre. Vous êtes à la jonction de votre itinéraire et du sentier balisé jaune.  Il monte à gauche dans le vallon de Chaix depuis le lieux dit : Raymondette. Continuer SE en montant dans un vallon sans nom. Là, vous traversez une belle forêt essentiellement peuplée de hêtres et de buis. Leurs feuilles colorées jonchent le sol en ce début de Novembre. Progressivement vous en sortez pour rejoindre le Coulet Redon.

Du Coulet Redon à l’antenne hertzienne du Mourre Nègre

A la sortie du ravin sans nom, l’inclinaison diminue fortement. Les hêtres laissent places aux chênes blancs et aux cades.  Traversez la piste qui serpente sous le GR97, pour y accéder. Polie par 40 millions d’années, la ligne de crête s’étend parfois sur 300 m de large. Vous serez saisis par la beauté de ces grands espaces. Puis après 2 km vous serez au pied de l’antenne hertzienne du Mourre Nègre, à 1125 m. Et si le ciel (bleu) est avec vous. Vous pourrez contempler l’horizon, des Alpes à la Méditerranée, du Mont Ventoux à la Sainte-Victoire, des Monts du Vaucluse aux Alpilles… Tous les efforts fournis sont subitement oubliés.

Retour

Entre Le Mourre Nègre et le GR 92

Sous l’antenne hertzienne, prendre une direction SO. Le sentier quitte rapidement les pelouses du sommet arrondi. Il descend sur une piste caillouteuse dans une forêt de hauts pins noirs. Après 650 m et 125 m de dénivelé négatif, vous arrivez sur le GR92. Prendre à gauche, et trouvez presque aussitôt le sentier qui part à droite. Il descend dans une végétation resserrée. Mais cependant moins haute que sur l’itinéraire de montée.

Entre le GR92 et le bas du Vallon de la Font Jean de Martin

Du GR, l’itinéraire descend dans une grande boucle à gauche. Il traverse une zone de végétation mixte, où les Pins, les Chênes, les buis et les hêtres se mêlent harmonieusement. Le chemin est large mais descend fortement sur un sol caillouteux. Après 580 m et 130 m de dénivelé négatif, vous arrivez dans le Vallon de la Font Jean de Martin. De là, le chemin se transforme assez rapidement en sentier. Il a été formé par le ruissellement des eaux de pluie. Par moment, de profonds sillons occupent une grande partie de sa largeur. Puis progressivement il s’améliore et traverse une forêt de pin. A gauche s’élèvent les hautes falaises de Maubois. Elles indiquent la fin du Vallon de la Font Jean de Martin.

Du bas du Vallon de la Font Jean de Martin à la Marauvière

A la fin du vallon, vous arrivez dans un carrefour de chemin. Celui de gauche monte depuis Auribeau. Celui de droite part plein Est, c’est le vôtre. Il va serpenter en balcon et presque toujours à même altitude pendant un km. Les vues sur les pleines du Nord Luberon y sont par moment larges. Le village d’Auribeau semble tout proche. Puis elles sont obstruées par la végétation. On y rencontre à plusieurs reprises des vestiges de charbonnières. Ils ont résisté à l’usure du temps. Après un km, l’itinéraire arrive sur un carrefour de sentier. Celui de droite descend des crêtes via le Vallon des 3 Eves. Celui de gauche est le vôtre. Il descend fort et plein Nord sur un sol caillouteux. et après 250 m arrive devant le panneau Marauvière 712 m.

Du panneau La Marauvière 712 m au parking de départ

Au panneau Marauvière, le sentier continue sa descente plein Nord. La forêt y est au début encore occupée par les chênes. Puis presque sans transition, se transforme en pinède. Après une courte orientation plein Ouest, le sentier reprend sa descente Nord Est. De là la descente de 180 m de dénivelé négatif, va après 800 m rejoindre le bas du village. Puis pendant un court moment sur une piste de terre, l’itinéraire rejoint une route goudronnée. Elle monte vers le village sur 150 m.

Le Village de Castellet-en-Luberon

Dominé par les vestiges de l’ancien castel, ce village montagnard est un dédale de ruelles et de vieilles maisons paysannes. On notera l’escalier voûté sur la place du village, l’ancien prieuré, la fontaine, l’église au porche et au chœur de style roman. Sans oublier l’atelier du sculpteur Edmond Gintoli ni la maison de César Moulin. Il lança l’industrie de la faïence en 1728. Contribuant ainsi à la réputation du village jusqu’en 1852 et même au-delà. Du pied de la montagne, des sentiers de difficultés variables, mais à pente souvent forte, permettent d’accéder rapidement à la crête et au Mourre Nègre. Marcheurs et randonneurs y trouvent un lieu de villégiature idéal.

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